Interview #4 : Thalassa

Une petite présentation aquatique de toi Thalassa ???
Je suis une petite chose de 1m57 qui, sous des airs de petite fille parfaite, a tout du vrai tyran : jalouse, chiante, orgueilleuse, de mauvaise foi et susceptible, j’en fais voir un peu de toutes les couleurs à mon entourage…. Mais je crois que j’arrive à sauver la mise en faisant passer le tout avec une bonne dose d’humour !

Une explication sur l’origine de mon prénom ? Cherchez pas, y’en a pas !

Tu as eu d’autres expériences dans le théâtre avant la Troupe en Bois ?
Le théâtre, c’est un peu mon histoire sans fin : j’ai souvent commencé des cours, et j’ai toujours fini par abandonner, lassée ou découragée…. Pour moi la Troupe en Bois c’est une grande première, ça fait 5 mois que je suis dans le projet et je ne suis toujours pas partie… Enfin le suspens demeure, on verra si je suis sur scène le jour de la représentation !

Pour toi, le théâtre c’est plutôt une souffrance SM ou un réel bonheur de fureter de salle en salle ?
C’est là qu’on met en lumière mon côté mauvaise élève… Contrairement à tous les autres membres de la Troupe en Bois, je ne suis pas une habituée des théâtres. En fait ma vision du théâtre, ça ressemble un peu à un vieux film tchèque en noir et blanc avec quelques répliques monosyllabiques…. Mais tout ça a changé depuis la Troupe en Bois bien sûr !

Une déclaration d’amour pour la Troupe en Bois ?
La Troupe en Bois je l’aime, la Troupe en Bois c’est ma vie !!

On est ensemble depuis quelques mois maintenant, quel est ton vrai ressenti de la troupe à présent ?
Je suis hyper fière de cette troupe et de son histoire : quand je l’ai intégrée, tous m’étaient inconnus sauf Reine Ariane, et aujourd’hui c’est comme une deuxième famille, si je ne les vois pas de la semaine, ils me manquent. Tout le monde a trouvé sa place et un équilibre s’est créé, ce qui, quand on connaît les personnalités de chacun, tient du prodige !

Tu pourrais nous présenter ton personnage dans la pièce ?
Je joue Sandy, une étudiante américaine en archéologie qui a rejoint Beyrouth pour travailler le temps d’un été sur un chantier, et qui se retrouve embarquée dans une histoire qui mêle guerre, religions et passions déchaînées, bref des éléments à mille lieux de son univers habituel.

A quelques jours de la première, qu’est-ce qui reste le plus dur à jouer chez Sandy ?
Euh… Tout ? Plus sérieusement, la vraie difficulté de Sandy, c’est que c’est une fille normale et simple. Elle n’a pas de signe particulier, c’est une fille lambda à laquelle on peut tous s’identifier, on est très loin de la caricature de la blonde américaine un peu conne. Avec Jake, ils sont les deux personnages rationnels de la pièce, ceux qui se laissent dépasser par la tournure des événements et les dérives de Benjy et Nasa. En résumé, ma difficulté tient au fait de jouer la banalité… De là à en conclure que je suis une personne extraordinaire, il n’y a qu’un pas !

En répétition, c’est quoi ton exercice préféré ?
J’adore quand Ugo nous fait faire le désormais célèbre babelibop bop, un jeu d’adresse et de rapidité censé améliorer notre réactivité… En réalité tout l’attrait du jeu repose sur Claudia qui a toujours un temps de retard, du coup ça termine toujours en fou rire….

Comme d’habitude, on est curieux de savoir ce qu’une star en devenir rêve de dire en interview, alors à ton tour…
You’re pissing me off ! (ça c’est fait…)